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24 septembre 2006

BERNEZ TANGUY

Finalement Nessy, je t'écrie le poème, le soir tombe, je suis un peu mélancolique... Alors voilà !

JE VOUS SALUE, REINE DES PRES

Sur le foyer

Couvert de neige

J'ai déposé des myrtilles

Des truites, des prunelles et desmûres

Tu as frappé à la porte

J'ai dit:

" Entrez "

J' ai volé sur la grande Ourse

Au coeur de la nuit claire

En quête de l'étoile polaire

Qui aurait illuminé mon monde

Tu as éclaboussé le ciel

Comme une étoile filante

Je n'ai pas eu le temps d'un souhait

Je n'ai pas eu le temps

D'ouvrir le chemin de la fontaîne

A l'aide de ma baguette

De couper la pomme

A l'aide de mon couteau

De l'aube jusqu'au crépuscule

De te montrer l'étoile polaire

La fendre

Du nord au sud

Et temontrer le Graal

ô mon arbre

La plainte du vent dans tes cheuveux

Le tremblement de tes feuilles sous ton désir

...

J' aurais nagé dans ton corps

Avec le désir rouge de me noyer

Nager dans la mer de ton corps

Nager dans le flux de ta pensée

Jusqu'a perdre dans cette débauche

La science de ma peau et de mes os

Je vous en prie

Nager jusqu'à la fusion

Dans votre mer

Reviendrais je à la falaise  ?

étendre mon corps étonné

Sous la caresse sauvage des rayons du soleil-

écouter mon coeur étonné battre contre ma poitrine-

la paix emplissant chaque recoin-

les paupières fermées-le tremblement du monde

dans mes poumons

un baiser sur ton front

face à la mer

J'ai été le prince rouge dans la ville d'ys

Ma beauté se parait de la même couleur

J'ai été le chien noir des marais de l'Ellez

la corde du prêtre au cou, j'accompagnai les âmes dans l'Enfer froid

...

Nous dormions tous deux sur le ventre

nos corps apaisés

ma main gauche reposait

sur l'arrondi de ta fesse

ferme

Quand le jour s'est levé

nousnous sommes éveillés

Au même moment me semble t-il

" peux tu ouvrir la fenêtre " ?

m'as tu dit

je garderai à jamais souvenir de la marche

des oiseaux et des fleurs

Le ciel mélangeait ses couleurs orange, rouge , bleu

sombre et pourpre

...

la sarabande du chant des oiseaux composait un orchestr surprenant

Si tu étais un loriot

Je serais ton nid

Si tu étais un poisson

Je serais ta rivière

Si tu étais un mot

Je serais ton sens

Si tu étais mon corps

Je serais ton coeur

 

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Commentaires
S
Bravo pour ce poème ! Vous y parlez de prunelles, saviez-vous qu'il existe de la confiture de prunelles ? C'est très bon en plus : étonnant non ? Si ça vous dit, c'est ici :<br /> http://www.testadaz.com/mic/00352.html
N
effectivement, il est à découvrir ce Bernez Tanguy !
Y
TRES JOLI...
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